© Bayreuther Festspiele, Meistersinger 2018

Nouvelles des Membres

21.08.2022
La lettre d'information du Musée Virtuel Richard Wagner (Tannhäuser en décors naturels)
Un article d'Henri PERRIER (Cercle Richard Wagner-Lyon)
"TANNHÄUSER EN DECORS NATURELS"



Cet été, LE MUSÉE VIRTUEL RICHARD WAGNER a choisi de faire voyager ses lecteurs et adhérents à travers les lieux traversés par la vie de Richard Wagner, ceux dans lesquels il a placé l’intrigue de ses drames musicaux ainsi que ceux qui furent des sources d’inspiration pour le Maître de Bayreuth. Pour ce faire, nous reprenons avec bonheur dans les colonnes de notre site l’admirable travail d’Henri Perrier, “Richard Wagner en décors naturels”, un opus que nous partagerons ici, durant l’été, sous forme de “feuilleton” (un article par oeuvre). Une manière également pour LE MUSÉE VIRTUEL RICHARD WAGNER de rendre un vibrant hommage à son auteur, fondateur, avec son épouse Chantal, du Cercle Richard Wagner - Lyon et qui fut l’un des premiers à croire à notre projet, à le soutenir et l’encourager. 

L'article de cette semaine nous propose un périple depuis l'étouffante ville de Paris à la rafraichissante forêt de Thuringe que surplombe en majesté la forteresse de la Wartburg, sur les pas du Chevalier Tannhäuser, Sainte Elisabeth de Thuringe...et même ... la déesse Vénus.

Tannhäuser est l’ouvrage que Wagner a situé avec le plus de précision dans l’espace géographique. La Wartburg est un château historique qui se dresse sur une colline boisée dominant la ville d’Eisenach en Thuringe. Le Hörselberg, où la légende place le royaume de Vénus, est une montagne des environs. Bien sûr, ce paradis de tous les plaisirs sensuels personne ne l’a visité ; c’est un séjour de fiction onirique. Et dans la réalité de la pratique théâtrale, c’est même semble-t-il un cauchemar pour les metteurs en scène. Ainsi curieusement, à notre époque où la pornographie est devenue une des mamelles du théatre lyrique, Tannhäuser est un ouvrage relativement délaissé. Maintes relectures décapantes ou musclées, pour employer le jargon pitoyable des critiques, ne sont pas parvenues à émerger du salmigondis de la provocation puérile et de la vulgarité poisseuse. 

Loin de cela, nous pouvons retrouver Wagner et son Tannhäuser au cours d’un voyage qui, s’il reste imaginaire, est un mode de tourisme qui a l’avantage d’économiser les devises, en n’en gardant qu’une seule, celle que Lavignac a reprise de Goethe : “Qui veut comprendre le poète doit aller dans le pays du poète”. 

Pour l'article dans son intégralité sur le site du Musée Virtuel Richard Wagner, cliquez ici