Nouvelles
25.04.2018
Bruxelles : weekend Lohengrin par le Cercle belge francophone
Le Cercle belge francophone Richard Wagner a réuni, les 21 et 22 avril 2018, près de 200 wagnériens passionnés venus d’Europe (France, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse et Allemagne entre autres) pour un programme complet autour de la nouvelle production de Lohengrin donnée au Théâtre royal de la Monnaie qui ré-ouvrait ses portes après d’importants travaux de rénovation. Le RWVI avait tenu à souligner l’importance de cette manifestation par la présence de trois de ses membres, le Vice-président, Monsieur Jacques Bouffier, et les membres du comité directeur, Madame Andrea Buchanan et Monsieur Christian Ducor.
Sous l’impulsion de son Président, fin connaisseur de l’œuvre de Richard Wagner, Monsieur Jean-Paul Mullier, entouré d’une équipe aussi fiable que sympathique, dont, au premier chef, Monsieur Marcel Geerts, secrétaire, et Madame Eliane Gyselinck, trésorière, le Cercle belge francophone Richard Wagner a pendant quarante-huit heures intenses offert aux participants un programme dont la richesse restera présente longtemps dans les mémoires.
Le très beau site internet du Cercle belge francophone permettait de suivre ce weekend wagnérien en temps direct. Une première bienvenue pour prolonger le plaisir !
Le Théâtre royal de Monnaie a abrité le samedi 21 avril 2018 au matin, un cycle complet de trois conférences, en lien direct avec cette nouvelle production de Lohengrin. Tout d’abord, Monsieur Piotr Michal Mrozowicki, Professeur à l’Université de Gdansk, a retracé avec une érudition impressionnante l’histoire de la création de Lohengrin à Bruxelles, rappelant au passage une occasion manquée en 1850, mais surtout que Bruxelles avait vu sur scène Lohengrin en langue française (dans la traduction de Charles Nuitter) dès 1870, soit vingt ans environ avant les productions françaises. Ensuite, Monsieur Ulrich Drüner, biographe allemand de Richard Wagner, s’est attaché à évoquer les aspects mythologiques et politiques de Lohengrin. La subtilité de son exposé a visiblement suscité un grand intérêt dans le public. Enfin, Monsieur Reinder Pols, responsable de la dramaturgie, a mis en lumière les conceptions de départ du travail du metteur en scène, Monsieur Olivier Py, donnant quelques clés de compréhension de la production.
L’ensemble de ces passionnantes contributions est compilé dans le nouveau numéro de la revue biannuelle, unique revue en français consacrée à Richard Wagner, fleuron de l’activité du Cercle belge francophone.
Un moment de convivialité autour d’un lunch sur place a permis aux participants de se retrouver, de nouer de nouveaux contacts mais surtout d’échanger sur leur passion commune, avant d’entamer dans l’après-midi un véritable marathon dans les ateliers du Théâtre royal de la Monnaie. Le clou de cette visite fut de découvrir une gigantesque maquette animée du Théâtre des Margraves de Bayreuth, lieu bien connu aussi des wagnériens !
Cette première journée fût couronnée, à l’Hôtel Plaza qui accueillait luxueusement la plupart des participants de ce weekend, par une soirée de gala, dont la seule vedette fut… un fragment de vase, véritable relique wagnérienne !
L’histoire de cette coupe en porcelaine offerte par le roi Louis II de Bavière à Richard Wagner fut rappelée par son actuel propriétaire. Celui a indiqué que ce vase s’est trouvé sur la cheminée de la Villa Wahnfried pendant environ quatre-vingts ans, avant d’être endommagé en 1945 lors d’un bombardement. Ce fragment de coupe, dont le fond resté intact représente un cygne aux ailes déployées, fut offert par Wolfgang Wagner à une mécène belge en remerciement de son soutien pour la réouverture du festival de Bayreuth. Ce cygne, rescapé des vicissitudes de l’histoire, était l’emblème de ce weekend, et l’inscrivait aussi, en quelque sorte, dans la continuité de l’aventure wagnérienne.
Le dimanche 22 avril 2018 au matin, de nombreux participants ont profité de la rare opportunité de visiter l’Hôtel de ville, joyau gothique de la Grand-Place de Bruxelles (patrimoine mondial de l’UNESCO), pour faire une incursion, au moins imaginaire, dans les temps médiévaux.
À l’occasion de cette nouvelle production de Lohengrin, le Musée Fin de siècle de Bruxelles avait également réaménagé des vitrines pour retracer l’histoire des productions de cet opéra romantique, sur les lieux mêmes où l’action de l’œuvre se déroule (à savoir dans le Brabant).
Le point d’orgue de ce weekend fut naturellement la représentation de Lohengrin au prestigieux Théâtre royal de la Monnaie. Cette production est déjà unanimement saluée par la critique comme une réussite visuelle et musicale. Le metteur de scène français de cette nouvelle production, Monsieur Olivier Py, est venu sur scène avant le spectacle, rappeler ses intentions et son optique de travail. Le Directeur musical de la Monnaie, Monsieur Alain Altinoglu, déjà reconnu comme un spécialiste de la partition (qu’il a déjà dirigée à Bayreuth) a reçu une véritable ovation. La prestation de l’orchestre et des chœurs de la Monnaie a déchaîné l’enthousiasme du public. Le plateau des solistes, totalement homogène en qualité, est constitué de Gabor Bretz (le Roi Henri l’Oiseleur), Eric Cutler (Lohengrin), Ingela Brimberg (Elsa), Andrew Forster-Williams (Frédéric de Telramund), Elena Pankratova (Ortrude) et Werner Van Mechelen (le Héraut). Tous furent salués chaleureusement par la salle.
Cette production, captée pour la chaîne Arte, est coproduite par le Théâtre du Capitole (Toulouse) et l’Opera Australia (Melbourne), et sera donc à revoir prochainement. Une belle perspective !
Il convient de saluer une fois encore l’engagement du Cercle belge francophone, à qui revient le mérite du succès total de ce weekend Lohengrin. Ces quarante-huit heures dans le cadre historique de Lohengrin resteront à n’en pas douter un moment intense de « Wagnérisme » pour beaucoup des participants. Car si le graal a pu d’aventure apparaître, c’est bien à Bruxelles qu’il fallait venir les 21 et 22 avril 2018 pour admirer sa présence au cœur des Wagnériens réunis par le Cercle belge francophone !
Revue de presse et album photos complet sur :
https://www.cerclewagner.be/actualites/we-lohengrin/
Sous l’impulsion de son Président, fin connaisseur de l’œuvre de Richard Wagner, Monsieur Jean-Paul Mullier, entouré d’une équipe aussi fiable que sympathique, dont, au premier chef, Monsieur Marcel Geerts, secrétaire, et Madame Eliane Gyselinck, trésorière, le Cercle belge francophone Richard Wagner a pendant quarante-huit heures intenses offert aux participants un programme dont la richesse restera présente longtemps dans les mémoires.
Le très beau site internet du Cercle belge francophone permettait de suivre ce weekend wagnérien en temps direct. Une première bienvenue pour prolonger le plaisir !
Le Théâtre royal de Monnaie a abrité le samedi 21 avril 2018 au matin, un cycle complet de trois conférences, en lien direct avec cette nouvelle production de Lohengrin. Tout d’abord, Monsieur Piotr Michal Mrozowicki, Professeur à l’Université de Gdansk, a retracé avec une érudition impressionnante l’histoire de la création de Lohengrin à Bruxelles, rappelant au passage une occasion manquée en 1850, mais surtout que Bruxelles avait vu sur scène Lohengrin en langue française (dans la traduction de Charles Nuitter) dès 1870, soit vingt ans environ avant les productions françaises. Ensuite, Monsieur Ulrich Drüner, biographe allemand de Richard Wagner, s’est attaché à évoquer les aspects mythologiques et politiques de Lohengrin. La subtilité de son exposé a visiblement suscité un grand intérêt dans le public. Enfin, Monsieur Reinder Pols, responsable de la dramaturgie, a mis en lumière les conceptions de départ du travail du metteur en scène, Monsieur Olivier Py, donnant quelques clés de compréhension de la production.
L’ensemble de ces passionnantes contributions est compilé dans le nouveau numéro de la revue biannuelle, unique revue en français consacrée à Richard Wagner, fleuron de l’activité du Cercle belge francophone.
Un moment de convivialité autour d’un lunch sur place a permis aux participants de se retrouver, de nouer de nouveaux contacts mais surtout d’échanger sur leur passion commune, avant d’entamer dans l’après-midi un véritable marathon dans les ateliers du Théâtre royal de la Monnaie. Le clou de cette visite fut de découvrir une gigantesque maquette animée du Théâtre des Margraves de Bayreuth, lieu bien connu aussi des wagnériens !
Cette première journée fût couronnée, à l’Hôtel Plaza qui accueillait luxueusement la plupart des participants de ce weekend, par une soirée de gala, dont la seule vedette fut… un fragment de vase, véritable relique wagnérienne !
L’histoire de cette coupe en porcelaine offerte par le roi Louis II de Bavière à Richard Wagner fut rappelée par son actuel propriétaire. Celui a indiqué que ce vase s’est trouvé sur la cheminée de la Villa Wahnfried pendant environ quatre-vingts ans, avant d’être endommagé en 1945 lors d’un bombardement. Ce fragment de coupe, dont le fond resté intact représente un cygne aux ailes déployées, fut offert par Wolfgang Wagner à une mécène belge en remerciement de son soutien pour la réouverture du festival de Bayreuth. Ce cygne, rescapé des vicissitudes de l’histoire, était l’emblème de ce weekend, et l’inscrivait aussi, en quelque sorte, dans la continuité de l’aventure wagnérienne.
Le dimanche 22 avril 2018 au matin, de nombreux participants ont profité de la rare opportunité de visiter l’Hôtel de ville, joyau gothique de la Grand-Place de Bruxelles (patrimoine mondial de l’UNESCO), pour faire une incursion, au moins imaginaire, dans les temps médiévaux.
À l’occasion de cette nouvelle production de Lohengrin, le Musée Fin de siècle de Bruxelles avait également réaménagé des vitrines pour retracer l’histoire des productions de cet opéra romantique, sur les lieux mêmes où l’action de l’œuvre se déroule (à savoir dans le Brabant).
Le point d’orgue de ce weekend fut naturellement la représentation de Lohengrin au prestigieux Théâtre royal de la Monnaie. Cette production est déjà unanimement saluée par la critique comme une réussite visuelle et musicale. Le metteur de scène français de cette nouvelle production, Monsieur Olivier Py, est venu sur scène avant le spectacle, rappeler ses intentions et son optique de travail. Le Directeur musical de la Monnaie, Monsieur Alain Altinoglu, déjà reconnu comme un spécialiste de la partition (qu’il a déjà dirigée à Bayreuth) a reçu une véritable ovation. La prestation de l’orchestre et des chœurs de la Monnaie a déchaîné l’enthousiasme du public. Le plateau des solistes, totalement homogène en qualité, est constitué de Gabor Bretz (le Roi Henri l’Oiseleur), Eric Cutler (Lohengrin), Ingela Brimberg (Elsa), Andrew Forster-Williams (Frédéric de Telramund), Elena Pankratova (Ortrude) et Werner Van Mechelen (le Héraut). Tous furent salués chaleureusement par la salle.
Cette production, captée pour la chaîne Arte, est coproduite par le Théâtre du Capitole (Toulouse) et l’Opera Australia (Melbourne), et sera donc à revoir prochainement. Une belle perspective !
Il convient de saluer une fois encore l’engagement du Cercle belge francophone, à qui revient le mérite du succès total de ce weekend Lohengrin. Ces quarante-huit heures dans le cadre historique de Lohengrin resteront à n’en pas douter un moment intense de « Wagnérisme » pour beaucoup des participants. Car si le graal a pu d’aventure apparaître, c’est bien à Bruxelles qu’il fallait venir les 21 et 22 avril 2018 pour admirer sa présence au cœur des Wagnériens réunis par le Cercle belge francophone !
Revue de presse et album photos complet sur :
https://www.cerclewagner.be/actualites/we-lohengrin/