Nouvelles
06.12.2016
Limoges : le Ballet du Grand Théâtre de Genève danse... Wagner !
Un ballet exceptionnel sur la musique de Richard Wagner déjà acclamé à Genève pour une unique représentation le 6 décembre 2016 à 20 heures à l'Opéra de Limoges
" Salue pour moi le monde !" C’est ainsi qu’Isolde prend congé de sa nourrice Brangäne, alors qu’elle attend de faire boire à Tristan, et de boire avec lui, le philtre (mortel) de l’expiation qui deviendra un philtre d’amour, simple alibi.
Joëlle Bouvier nous fait partager des moments d’extase où la haine côtoie les flammes d’une passion extrême : après avoir présenté sa vision de Roméo et Juliette, on aura compris que la chorégraphe explore une nouvelle fois un des grands mythes amoureux, cette fois sur la musique si profonde de Richard Wagner, celle de Tristan et Isolde bien évidemment, mais celle aussi des Wesendonck Lieder, écrits sur les poèmes de son amante Mathilde Wesendonck, et dont la composition inspira peu après celle de l’opéra.
Les souffrances et les antagonismes semblent trouver leur résolution dans la nuit, dans la mort. La passion règne en maître et la musique, « l’air qui ne meurt jamais », réunit les deux amants. Jamais aucun chorégraphe n’avait osé aborder ce thème de « languir et mourir, mais non mourir de languir. » Éros et Agapè sont omniprésents et l’amour incontournable se montre à la fois dévastateur et rédempteur. En croyant boire la mort, les deux héros boivent l’Amour et c’est l’amour qui devient leur mort. Et si tout ce qui s’oppose à l’amour le garantissait ? Une sublimation du romantisme exprimée par le langage des corps…
Distribution
Joëlle Bouvier, chorégraphie
Emilie Roy, scénographie
Sophie Hampe, costumes
Emilio Urbina / Rafael Pardillo, assistants chorégraphie
Renaud Lagier, lumières
22 danseuses et danseurs du Ballet du Grand-Théâtre de Genève
Direction : Philippe Cohen
Renseignements et réservations
http://www.operalimoges.fr/fr/spectacle/324
" Salue pour moi le monde !" C’est ainsi qu’Isolde prend congé de sa nourrice Brangäne, alors qu’elle attend de faire boire à Tristan, et de boire avec lui, le philtre (mortel) de l’expiation qui deviendra un philtre d’amour, simple alibi.
Joëlle Bouvier nous fait partager des moments d’extase où la haine côtoie les flammes d’une passion extrême : après avoir présenté sa vision de Roméo et Juliette, on aura compris que la chorégraphe explore une nouvelle fois un des grands mythes amoureux, cette fois sur la musique si profonde de Richard Wagner, celle de Tristan et Isolde bien évidemment, mais celle aussi des Wesendonck Lieder, écrits sur les poèmes de son amante Mathilde Wesendonck, et dont la composition inspira peu après celle de l’opéra.
Les souffrances et les antagonismes semblent trouver leur résolution dans la nuit, dans la mort. La passion règne en maître et la musique, « l’air qui ne meurt jamais », réunit les deux amants. Jamais aucun chorégraphe n’avait osé aborder ce thème de « languir et mourir, mais non mourir de languir. » Éros et Agapè sont omniprésents et l’amour incontournable se montre à la fois dévastateur et rédempteur. En croyant boire la mort, les deux héros boivent l’Amour et c’est l’amour qui devient leur mort. Et si tout ce qui s’oppose à l’amour le garantissait ? Une sublimation du romantisme exprimée par le langage des corps…
Distribution
Joëlle Bouvier, chorégraphie
Emilie Roy, scénographie
Sophie Hampe, costumes
Emilio Urbina / Rafael Pardillo, assistants chorégraphie
Renaud Lagier, lumières
22 danseuses et danseurs du Ballet du Grand-Théâtre de Genève
Direction : Philippe Cohen
Renseignements et réservations
http://www.operalimoges.fr/fr/spectacle/324